Temps d'écran chez les adolescents dyslexiques
Nous avons constaté que les adolescents dyslexiques passent beaucoup plus de temps sur l'ordinateur que les adolescents non dyslexiques (31 heures vs 14 heures par semaine), tout en signalant simultanément une augmentation du stress visuel et des symptômes (Convergence Insufficiency Symptom Survey, score de 24 vs 17). 1,2 Ces enfants ont également démontré une diminution de la capacité à libérer la convergence et à diverger leurs yeux vers l'espace lointain, une difficulté à maintenir l'angle de vergence stable pendant les fixations suivant les saccades, ce qui a finalement un impact sur la qualité de la vision, de l'attention et de la lecture ( publication en cours Ward L. & Kapoula Z.).
Dr. Zoi Kapoula & Lindsay Ward, MD
Neuroplasticité des mouvements oculaires binoculaires dans la dyslexie
Avec des programmes de neurorééducation spécifiques, les problèmes de mouvements oculaires chez les enfants ou adolescents dyslexiques peuvent être surmontés grâce à la neuroplasticité qui est conservée chez les jeunes. En effet, Depreux & Kapoula ont démontré une amélioration des mouvements oculaires de vergence et des scores de lecture après seulement deux séances de neuroréhabilitation chez des adolescents dyslexiques. La méthode utilisée pour la neuroréadaptation par vergence était le REMOBI, qui a déjà été testé avec succès pour les adultes.
Zoi Kapoula & Pauline Depreux
Détérioration des mouvements oculaires binoculaires après seulement deux heures d'utilisation de l'écran
Il a été démontré que l'utilisation prolongée d'écrans augmente considérablement la tension visuelle et la rigidité de l'accommodation oculaire. Pourtant, il manquait des études objectives sur les mouvements oculaires. Notre étude chez dix élèves en bonne santé a montré, pour la première fois, que même deux heures de temps d'écran suffisent pour détériorer la coordination binoculaire et la vitesse de leurs saccades, réduire leur capacité de divergence (c'est-à-dire la capacité de bouger les yeux d'un proche espace trop loin). De même, leur convergence accommodative augmenté anormalement. L'étude a été réalisée avec les technologies REMOBI & AIDEAL.
Zoi Kapoula et Léa Buns